Les périodes de gros temps permettent souvent de mieux distinguer la qualité du pilotage. Quand les indicateurs de marchés et de conjoncture générale sont au vert, le projet d’entreprise est porté par les facteurs exogènes et on ne distingue pas ce qui fait la qualité du management.
Actuellement, quel que soit le secteur d’activité et la pertinence du projet d’entreprise, le dirigeant de PME est impacté, d’une façon ou d’une autre, par les aléas externes : difficultés d’approvisionnement, coûts de logistique accrus, raréfaction de personnel de qualité, confinement, etc. ce qui nécessite qu’il adopte peu ou prou une conduite du changement et de gestion des événements nouveaux qui s’accélèrent.

Dans ce contexte, et malgré de véritables résolutions, d’aucun pourrait oublier, au profit des urgences, certains des fondamentaux qui feront l’économie de demain, particulièrement :

• L’implication de l’entreprise dans la transition énergétique et les enjeux qui y sont liés (traitement des déchets, économie circulaire, etc.)
• La nécessaire digitalisation de la stratégie et des moyens chaque fois que cela est possible en conservant ou recentrant l’humain là où il est cohérent et pertinent par rapport au projet stratégique.
• Les valeurs de gouvernance partagée, la qualité de vie au travail, la motivation des acteurs, l’explication fréquente du projet annoncé et son respect.

Le capitaine devra concilier au plus près une gestion appropriée des urgences en maintenant le cap des fondamentaux et disposer des éléments de langage pour impliquer ses équipes dans cette nouvelle complexité.